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Elliott Landy a numérisé un grand nombre de ses photos utilisées dans son incroyable ouvrage Woodstock Vision.

Woodstock Vision

Woodstock Vision

Elliot Landy, photographe officiel du célèbre festival de Woodstock 69, a publié un incroyable recueil de photographies, contenant tant ses photos officielles qu’une sélection de ses archives personelles (sa vision de Woodstock). Landy est un fan inconditionnel du logiciel de numérisation SilverFast, qui a contribué à la réalisation de ses ouvrages. Il a ainsi numérisé un nombre considérable de ses images et les a en partie optimisées.

Préface de l’auteur

J’adore la photographie. Elle m’a constamment apporté du bien. Elle m’a conduit dans des lieux où je voulais aller et m’a aidé à rencontrer certaines personnes que je voulais rencontrer. Elle m’a permis de partager mes expériences incroyables avec les autres.

J’ai eu de la chance. J’ai décidé aux débuts de ma carrière de photographier des gens et des événements, qui sont devenus plus tard socialement et culturellement très importants. Mais lorsque j’ai photographié Jim Morrison à l’auditorium du Hunter College ou Janis Joplin au Anderson Theater dans l’East Side new-yorkais, ces événements n’avaient pas pour moi, et n’ont toujours pas, une importance qui dépasserait mon amour pour la musique qui les a engendrées et la manière dont elle les a engendrées. L’excitation et l’inspiration du moment étaient tout ce qu’il y avait à ce moment là. Capturer un moment vacillant rempli d’expériences heureuses et le partager avec les autres – c’était la seule et unique raison pour laquelle j’ai commencé la photographie et pour laquelle je photographie encore aujourd’hui. Je n’ai jamais été un fan.

Entre mes débuts et aujourd’hui s’est présentée la chance de pouvoir vivre de ce que j’aime. Alors j’ai saisi cette chance et je ne l’ai jamais laissée partir. Et je dédie ce livre à ce genre de chances.

Essayez d’être heureux, essayez de prendre du plaisir et essayez de partager ce sentiment de bonheur et ce plaisir avec ceux qui vous entourent. Et plaise à Dieu (l’expérience universelle) d’élargir vos représentations du bonheur de telle manière qu’elle compte aussi d’apporter de l’aide à ceux qui vous entourent et qui en ont besoin. Et puisse cette compréhension mutuelle nous rapprocher tous sur ces planètes, plus près de Dieu et plus près de chacun de nous.
Elliott Landy

Dédicace personnelle pour M. Zahorsky, PDG de LaserSoft Imaging
Dédicace personnelle pour M. Zahorsky, PDG de LaserSoft Imaging

Elliott Landy

Elliott Landy, né en 1942, a commencé la photographie en 1967 à New York par le mouvement contre la guerre du Vietnam et la scène musicale underground. Il a photographié entre 1967 et 1969 de nombreuses superstars du Rock-n-Roll underground, tant sur, que derrière la scène. Elliott Landy est l’un des premiers photographes de musique, qui a été considéré lui-même comme “artiste“. Auteur de six recueils de photographies, ses photographies ont été exposées dans les musées et les galeries les plus célèbres du monde. Ses photographies ont été publiées ces quarante dernières années en couverture des magazines les plus importants de la presse internationale, comme Life, The Saturday Evening Post, et Rolling Stone.

Le festival Woodstock 69

Le Woodstock Music & Art Fair (plus communément Woodstock ou le festival de Woodstock) était un festival de musique désigné comme “une exposition du Verseau: 3 Jours de paix et de musique“. Il s’est tenu à la ferme laitière de Max Yasgur dans les montagnes Catskills, près du hameau de White Lake dans la ville de Bethel, Etat de New-York, du 15 au 18 août 1969. Bethel, dans le comté de Sullivan se situe environ à 69km au sud-ouest de Woodstock (Etat de New-York), à la jonction avec le comté d’Ulster. Durant le week-end en partie pluvieux, trente-deux groupes se sont produits en plein-air devant 500 000 festivaliers. Cet événement est considéré comme un tournant dans l’histoire de la musique populaire. Le magazine Rolling Stone l’a qualifié comme l’un des 50 moments ayant changé l’histoire du Rock-n-Roll. Cet événement a été capturé dans le documentaire de 1970 Woodstock ainsi qu’une bande originale l’accompagnant, et la chanson Woodstock qui commémore cet événement et qui est devenue un hit majeur pour Crosby, Stills, Nash & Young.

Planification et préparation

Woodstock a été initié par les efforts de Michael Lang, John Roberts, Joel Rosenmann et Artie Kornfeld. C’est Roberts et Rosenmann qui financèrent. Lang avait de l’expérience comme promoteur et avait déjà organisé ce qui était encore le plus grand festival de la côte est, le Miami pop festival, et ses environ 100 000 spectateurs sur les deux jours de l’événement.

En avril 1969, les toutes nouvelles superstars Creedence Clearwater Revival ont été les premiers à signer un contrat pour l’événement et ont accepté de jouer pour 10 000$. Les promoteurs ont rencontré des difficultés à réunir des grands noms avant que Creedence n’accepte de jouer. Le batteur de Creedence Doug Clifford commentera plus tard: “Une fois que Creedence a signé, tout le monde est arrivé et tous les autres grands groupes sont venus”. Woodstock a été décrit comme entreprise lucrative, justement intitulée “Entreprise Woodstock” (Woodstock Ventures). Il est devenu un “concert gratuit” seulement une fois qu’il est devenu évident que l’événement allait attirer plusieurs centaines de milliers de participants de plus que prévu par les organisateurs. Les places coûtaient 18$ en pré-vente (l’équivalent de 75$ en 2009 après adaptation à l’inflation). La vente des places était limitée aux disquaires de la grand région de New York City, ou par correspondance via une boîte postale à la Radio City Station Post Office, située dans le centre-ville de Manhattan. Près de 186 000 tickets ont été pré-vendus et les organisateurs ont prévu qu’approximativement 200 000 festivaliers se rendraient à l’événement.

Le choix du lieu de l’événement

Le concert était initialement prévu pour avoir lieu dans le parc industriel Mills de 31,2 km2 dans la ville de Wallkill (Etat de New-York), que Woodstock Ventures avait loué pour 10 000$ au printemps 1969. Les officiels de la commune avaient été assurés qu’un maximum de 50 000 spectateurs assisterait au concert. Les habitants ont été tout de suite opposés au projet. Début juillet, le conseil municipal pris la décision de rendre obligatoire l’autorisation des événements accueillant plus de 5 000 personnes. Le 15 juillet 1969, la commission d’appel de zonage a interdit le concert sur le fondement que des toilettes transportables ne respecteraient pas la réglementation municipale. Les reportages sur l’interdiction ont cependant constitué une publicité incroyable pour le festival. Les organisateurs ont répété aux autorités de Bethel qu’ils n’attendaient pas plus de 50 000 personnes. Malgré l’opposition des habitants et les pancartes clamant: “N’achetez pas de lait. Non au festival de musique hippie de Max.”, le procureur de Bethel Frederik W. V. Schadt et l’inspecteur des bâtiments Donald Clark ont approuvé les autorisations, mais le conseil municipal de Bethel a refusé de les éditer formellement. Il a été demandé à Clark de donner l’ordre de stopper les travaux.

Concert gratuit

Le changement de lieu tardif n’a pas laissé assez de temps aux organisateurs pour se préparer. Lors d’une réunion trois jours avant l’événement, les organisateurs ne disposaient que de deux solutions. La première option était de renforcer la sécurité et les barrières ce qui aurait pu conduire à des violences; la seconde consistait à investir toutes les ressources pour renforcer la scène et la programmation, ce qui conduirait Woodstock Ventures à un coup dur financier. La foule qui est arrivée en grand nombre et plus tôt que prévu a pris la décision pour eux. Les barrières ont été coupées pendant la nuit précédant le concert.

Le festival

Le flux de participants vers le site du concert rural à Bethel a engendré un embouteillage monstre. Craignant le chaos lorsque des milliers de personnes commencèrent à arriver sur la commune, Bethel a décidé de ne pas mettre à exécution ses réglementations. Finalement, les annonces dans des radios aussi lointaines que WNEW-FM à Manhattan et les descriptions des embouteillages à la télévision a découragé certaines personnes de se rendre au festival. En plus des problèmes et des difficultés pour gérer la nombreuse foule, de récentes pluies ont rendu les routes et les champs boueux. Les installations n’étaient pas équipées de système sanitaire ou de premiers secours pour le grand nombre de participants; des centaines de milliers de personnes se sont retrouvées confrontées au mauvais temps, à la pénurie alimentaire et au mauvais état sanitaire.

Bien que le festival ait été particulièrement pacifique au vu du nombre de personnes et des conditions, il y eut deux décès enregistrés : le premier a été causé par une overdose d’héroïne et le second accidentel lorsqu’un tracteur a écrasé un participant qui dormait dans un champ voisin. Il y eut également deux naissances lors de l’événement (l’une dans une voiture prise dans le trafic et l’autre dans un hôpital après transport par hélicoptère) et quatre fausses-couches. Cependant, en accord avec les espérances idéalistes des années 1960, Woodstock a satisfait la plupart des participants. Il y eut un sens de l’harmonie sociale, qui, avec une musique de qualité, et l’énorme quantité de personnes, arborant des tenues, comportements et attitudes bohémiens ont permis d’en faire l’un des événements les plus incontournable et durable du siècle.

Après le concert, Max Yasgur, propriétaire du site, y a vu la victoire de la paix et de l’amour. Il parlait du fait que près d’un demi-million de personnes craignant la possibilité d’un désastre, de révoltes, de pillages et de catastrophes ont passé trois jours en musique et la paix dans leurs esprits. Il dit que “si nous pouvons les rejoindre, nous pouvons transformer ces adversités que rencontre l’Amérique aujourd’hui en un espoir pour un futur plus brillant et avec plus de paix…”

Source: Wikipedia

Woodstock Vision – The spirit of a Generation

De la légendaire couverture de l’album Nashville Skyline de Bob Dylan, au festival de Woodstock 69, en passant par les photos iconiques de The Band, le photographe Elliott Land a mis le doigt sur l’esprit de la génération Woodstock. Il était là avant le célèbre festival, passant du temps avec Dylan et The Band; il est devenu le photographe officiel du festival lui-même; et il vit toujours dans la ville de Woodstock aujourd’hui.

Pour marquer le 40ème anniversaire du festival de Woodstock (qui a eu lieu en réalité dans une ferme de Bethel, Etat de New-York, à environ 110km de là), Landy a offert un hommage en mots et en images à ce qu’il appelle la “Vision Woodstock“, une manière d’être et de penser qui a permis de créer ce moment dont beaucoup se souviennent encore comme le meilleur moment de leur vie.

Toutes les superstars sont au rendez-vous dans ces moments fort du Rock, dans les coulisses intimes de Landy ou sur scène: Dylan, The Band, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Jim Morrison, Joan Baez, Van Morrison, Richie Havens et bien plus encore. Il y a aussi d’autres photos de la carrière de Landy (fêtes données par des célébrités, manifestations pour la paix) qui renforcent la vision idéaliste de la contre-culture.

De plus, Landy a créé un hommage spécial composé de 90 pages de photographies du festival Woodstock 69 à partir d’une sélection de ses archives personelles. Cela inclus des souvenirs des créateurs, constructeurs, hippies et “bourgeois“ qui décrivent la spiritualité, les épreuves et souffrances, et le bonheur intense d’être là.

Elliott Landy est un grand adepte du logiciel de scanner SilverFast. Il a numérisé un grand nombre de ses photos utilisées dans son incroyable ouvrage Woodstock Vision.

Liens

Wikipedia
Article Wikipédia sur Woodstock

Elliott Landy
LandyVision.com – Photographies et visuels musicaux interactifs

Ouvrages

Elliott Landy: Woodstock Vision

ISBN-10: 0879309652
ISBN-13: 978-0879309657

Contacts

messages ‘at’ landyvision.com